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 INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes

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Maître des Studios
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MessageSujet: INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes   INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes EmptyVen 3 Juil 2015 - 20:36


Intrigue n°1


Les baguettes

Mais que se passe-t-il ?

Vous étiez en vacances à Londres ou bien vous y habitiez, peut importe votre origine en fin de compte puisque désormais tout le monde en est dans le même pétrin.

Voilà une heure que les lumières se sont éteintes et ont été remplacé par celles des bougies. Tout le monde tourne en rond, frappe les murs pour essayer de comprendre ce qu'il se passe. C'est la débandade, certaines personnes ont balancé des pans de décor par énervement et d'autres pleurent de désespoir par terre. Mais voilà que l'un d'entre vous, un petit plaisantin qui s'amusait au magasin en attendant que ça se rétablisse, se rend compte que les baguettes disponibles au magasin fonctionnent lorsqu'on lance un sort. Et vous que faites vous alors ?

(Le premier à poster sera celui qui trouvera la baguette en premier.)
Explications
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Sorciers

Justice Delierre
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◊ PSEUDO : Azuriel
◊ AVATAR : Emilia Clarke
◊ CRÉDITS : Bazzart
◊ AGE : 21 ans
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes   INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes EmptyVen 17 Juil 2015 - 14:34

Ils s'agitent. Ils s'agitent, Justice, tout au tour de toi, et soudain tu comprends à quel point tu es petite. Un mètre quarante-cinq, bien sûr, c'est pas brillant. Pendant une seconde, tu as peur, peur d'étouffer dans cette marée humaine, avec ton corps un peu trop chétif. Tu serres les poings. Tu ne laisseras personne te marcher dessus.

Les bruits sont difficiles à gérer pour toi qui a volontiers préféré le silence. Tu secoues la tête, comme pour faire le vide dans tes oreilles, comme le ferait un cheval avec une mouche trop près des yeux. Tu t'imagines renâcler, reculer légèrement, changer tes appuis en secouant ta lourde crinière isabelle et en tapant du sabot sur le sol carrelé. Tout ce cirque t'apaise. Tu n'es pas un cheval mais tant que c'est dans ta tête tu as le droit de faire semblant.

Tu soupires et tu imagines que tu deviens brume, comme Ellana dans les livres de Bottero. Putain, qu'est-ce que ça te ferait du bien. C'est exactement ce qu'il te faudrait. Tu inspires profondément et tu imagines que tu deviens intangible. Une écharpe de brume. Tu deviens sereine, sérénissime même comme tu aimes à le dire. Tu avances, tu te faufiles entre deux imbéciles qui pleurent comme si tu n'existais pas.

Tu t'arrêtes devant une façade. Chez Ollivander's. Le magasin de baguettes magiques. Ce n'est que grâce à tous ces livres que tu as engloutis qu'un « Et si ? » effleure ton cerveau fatigué. Tu viens d'arriver au parc après une longue nuit et une longue journée, tu te sens un peu cotonneuse. Ça va passer, bien sûr. Cela finit toujours par passer, même quand tu laisses tes insomnies gagner le combat. Tu te mords la lèvre, assez fort pour électrifier un peu ta cervelle. La machinerie est en marche...

Tu pousses la porte que tout le monde semble avoir ignorée. Ton coeur se serre quand tu entres dans la boutique. C'est poussiéreux, sombre et miteux mais tu revis ta première lecture du livre, sauf que cette fois c'est toi qui t'y trouves, et pas une Mary-Sue au masculin - oui, Harry Potter c'est un peu une Mary-Sue quand même hein. Surtout dans les fanfictions débiles où il tombe enceinte de Drago (sérieusement ?) et qu'ils appellent leur gosse Scorpius Abraxas Hubert Léonard Arc-en-ciel Licorne Malfoy-Potter. Ou un truc du genre. Tu souris, une expression narquoise et un peu désabusée.

Poussée par la curiosité, tu ouvres un compartiment. Des centaines, des centaines de boîtes parfaitement alignées, cinq centimètres de large, quarante de long, trois de profondeur. Comme quand tu es dans une grande surface, tu prends le dernier article, le plus dissimulé, histoire d'être sûre que personne n'y a touché avant toi. Tu fais sauter le couvercle en carton qui atterrit sur le comptoir poussiéreux en bruissant légèrement. La baguette est là. D'après les indications, elle est en chêne rouge, avec une plume de phénix dans son coeur, mesure trente-trois centimètres et est d'une souplesse remarquable. Tu souris. Ce que tu as lu au sujet des baguettes te revient en mémoire. C'est parfait.

Ta main s'en empare et aussitôt un courant chaud et tendre remonte le long de ton bras, comme la caresse d'un amant. Tu frémis, plisses les yeux et t'appuies contre le comptoir. Tu t'assures de respirer... Et puis tu essayes. Parce que tu es joueuse. Tu réfléchis, puis tu ouvres la porte en grand, fais un pas et lèves la baguette vers le ciel. Tu murmures le sortilège de Détresse et, comme tu contrôles mal ces possibilités nouvellement acquises, c'est un véritable feu d'artifice miniature qui explose au-dessus de ta tête. Heureusement, tu ne mets le feu à rien. Mais d'innombrables paires d'yeux sont posées sur toi maintenant.

Oups.
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Nés-Moldus

Eudoxie D. Williams
Eudoxie D. Williams
◊ PSEUDO : Le petit kiwi/pamplemousse (Ehawee)
◊ AVATAR : Sophie Turner
◊ CRÉDITS : Ehawee
◊ AGE : 19 ans
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◊ LIEU DE RÉSIDENCE : Chez Fleury et Bott, dans un coin du décor.
◊ MÉTIER : Etudiante en littérature française
◊ GROUPE : Née Moldue : elle connaît mal la saga, mais fait preuve d'une efficacité assez étonnante. Rester ou ne pas rester, par contre, telle est la question!
◊ FICHE DE PRÉSENTATION : ◊◊◊
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes   INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes EmptyVen 17 Juil 2015 - 15:07

Un vent de panique avait envahit les studios, transformant ce qui aurait du être une petite ballade tranquille en un ras-de-marée humain. Il y avait trop de gens, trop de monde, trop de foule, je suffoquai. Le pas hasardeux, j'avais tenté de fuir la foule, de me réfugier quelque part, loin de toute cette marée humaine et de toutes ces données que je peinais à enregistrer et comprendre. Derrière mes paupières, chaque visage, chaque expression, chaque étincelle s'était gravée, irrémédiablement, et hanterait mes souvenirs comme des sangsues dont je ne pourrais jamais me débarrasser.

Je n'oubliais rien, jamais. C'était une bénédiction pour les études, une malédiction pour tout le reste. Les blessures restaient vivaces, les conversations et les lettres aussi. Je pouvais réciter tout ce que j'avais lu, à la virgule près, simplement en me concentrant un peu, et en visualisant la page. Peut-être était-ce là la solution? Je fermai les yeux, me remémorai quelque chose d'apaisant pour mon esprit en ébullition. Aussitôt, des passages du Lancelot-Graal vinrent chantonner silencieusement à mes oreilles. Les mots se superposaient, s'entremêlaient, certains imprimés, d'autres manuscrits. Le Treizième siècle et le Vingt-et-unième se rencontrèrent dans ma mémoire, me laissant un moment étourdie, et déconnectée de la réalité. Je flottai dans mes pages mentales, m'éloignant d'une réalité insupportable de cohue et de panique, marchant au gré des artères.

De la lumière, beaucoup. Des centaines d'étincelles. Je tournai la tête vers une boutique toute proche alors que le silence s'y faisait. Une jeune femme, baguette à la main, vient de faire exploser l'extrémité du bout de bois en des gerbes de couleurs. Intriguée, je m'engouffrai dans les entrailles du lieu. La pièce était calme, encombrée de petites boites oblongues où dormaient ces morceaux de bois taillés. L'explosion, laissant une jeune femme surprise autant qu'ennuyée, avait provoqué bien du désordre... désordre. Trop de désordre.

N'importe qui aurait demandé à la jeune femme si cela allait, et ce qu'il s'était passé. Je n'en fis rien. Je me penchai pour ramasser quelques boites qui avaient répandu leur contenu sur le sol, et les remettre en place. J'étais toujours silencieuse, et réagençai l'étagère, trop occupée à ramener de l'ordre pour m'occuper de quoi que ce fût d'autre. Dès que j'eus rangé une petite dizaine de boites, je me sentis mieux. Tandis que je me penchai pour ramasser une baguette qui avait roulé sur le sol, je demandai à mi-voix, hésitante. Je n'étais pas très bonne pour les relations sociales.

"Tout va bien?"

Je m'interrompis, vaguement effrayée, lorsqu'un fourmillement remonta le long de mon bras, et qu'une lueur orangée entoura la baguette dont je venais de me saisir pour la remettre dans sa boite. Je faillis la lâcher de surprise, mais je la gardai en main in-extremis, mue par une curiosité. Rapidement, je convoquai la première page d'Harry Potter qui me venait en tête. Fort heureusement, j'avais lu tous les ouvrages, je les avais donc quelque part, dans la tête.

"ça marche vraiment? C'est... illogique. Test, attention tout le monde! "

Je fis un mouvement brusque du poignet en direction d'une lampe toute proche, posée sur le comptoire. La flamme qui y diffusait une lueur chaude et tremblante s'éteignit dans un grand souffle de vent, plongeant la pièce dans les ténèbres. Ma voix s'éleva, docte, dans l'obscurité.

"... pur hasard, ça doit être un coup de vent. "

Oui, c'était clairement de la mauvaise foi, mais il me fallait bien ça pour me donner un peu de temps pour rationaliser ce qui venait de se passer. Je tournai l'instrument entre mes doigts, hésitante. Déjà, dans mon esprit, un mot jaillissait, mais j'hésitais à le faire sortir de mes lèvres.

"Lumos?"

Le bout de la baguette s'illumina d'une lueur blanchâtre incertaine. Oh merde, ça marchait vraiment!
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Sorciers

Justice Delierre
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes   INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes EmptyVen 17 Juil 2015 - 15:43


Justice la regarde approcher, calmement. Elle n'a pas passé des années dans une écurie à calmer les chevaux les plus rétifs pour la déco. Elle sourit, laissant la jolie rousse approcher. Tout son corps respire un calme communicatif, elle ne bouge presque pas, comme pour lui faire comprendre qu'elle n'est ni un danger, ni une menace. Si ç'avait été pour un animal, elle aurait eu moins de difficultés à paraître si lisse, mais... Enfin, sans doute ne verra-t-elle plus d'animaux avant longtemps. Son coeur se serre, elle se force à n'en rien montrer. Elle est plus solide... Plus solide que ça.

« Tout va bien ? »

Elle plante son regard d'un bleu dérangeant dans celui qui lui fait face et hoche tout simplement la tête. Elle est douée pour mentir. Elle a suivi la rousse craintive dans le magasin parce que tous ces autres gens sont sans doute des brutes pour la plupart, mais elle reste un peu plus d'un pas en arrière, prudente et effacée. Une éharpe de brume. Son coeur se serre encore quand elle songe à Elliot. Elle ne sait pas où il est, ça fait un moment qu'elle ne lui a pas parlé, mais une chose est sûre : son grand frère lui manque. Très fort.

Elle regarde patiemment ce que fait la fille. C'est vrai que c'est bien de remettre de l'ordre, d'ailleurs Justice ne se gêne pas pour l'aider. Elle se dit qu'elle devrait peut-être songer à trouver un travail. Sinon elle va s'emmerder sec dans cet endroit. Elle a vu le Chaudron Baveur en traversant la rue. Elle devrait peut-être aller s'y faire embaucher, de force s'il le faut. Elle a un sourire vaguement amusé. Ouais, ce serait tout à fait son genre. Elle est sans doute la pire connasse que ce monde ait porté mais elle n'en a rien à foutre.

Elle regarde l'inconnue qui souffle une bougie, puis allume le bout de sa baguette. C'est bien, elle s'adapte vite. Justice s'approche et lui effleure l'épaule du bout des doigts. Tout le monde est plus grand qu'elle et cette fille ne fait pas exception. Elle plante encore son regard dans le sien, sa caresse devient pression et elle hoche la tête, en silence encore. Elle sait que ce genre de choses, ça peut rassurer quelqu'un qui est effrayé. Et ce serait franchement con d'avoir juste peur dans un endroit comme celui-ci. Elle lui fait un clin d'oeil, un sourire complice, et recule d'un pas.

Soudain son regard accroche un homme derrière la fille et le bleu de ses iris s'assombrit sous le coup de la colère. Il s'apprête à lui toucher les fesses. Elle se tend de tout son corps quand il le fait. Son poing part tout seul, propulsé par toute la force que contient son enveloppe charnelle qui a franchement besoin de se défouler. Quand il tente de riposter, elle utilise le jujitsu pour retourner sa force contre lui et il tombe sur le dos. Elle lui écrase violemment son pied contre la cage thoracique et il fait ce bruit caractéristique d'une perte de souffle.

« C'est ton kif' de peloter les filles sans défense, enfoiré de connard de merde ? Hein ? Réponds putain, je te jure sinon je te fais bouffer tes couilles ! »

Elle hurle, malgré son anglais maladroit, et le coffre important de ses cordes vocales attire les regards sur eux trois. Elle n'en a rien à foutre. Elle se penche, l'attrape par les cheveux, et le gifle le plus violemment possible. Elle porte sa chevalière, c'est sans doute à elle qu'il doit le morceau de dent qu'il crache. Elle le relâche avec un regard chargé de dégoût et se détourne comme s'il n'était qu'une vermine indigne de son attention. Et c'est ce qu'il est. Elle pose un regard adouci sur la fille, lui prend les mains et les presse de façon réconfortante.

« Je suis désolée de pas être intervenue plus tôt. Écoute, je te propose d'attendre un peu dans un coin, puis je t'emmène boire un verre, ça ira mieux après tu verras. Laisse pas les connards te toucher. Quand ça arrive, tu cries ou tu frappes, mais laisse pas faire, jamais. »

Elle est secouée, au final, Justice. Elle est secouée parce qu'elle déteste ce genre de choses, parce qu'elle a été une victime aussi. Mais elle n'en sera plus jamais une. Elle entraîne la rousse dans un coin du magasin qui est miraculeusement resté désert.

« J'm'appelle Justice. Toi ? »
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Lola I-B Grant
Lola I-B Grant
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◊ CRÉDITS : mad love
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes   INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes EmptySam 18 Juil 2015 - 5:48


Clairement, il n’y avait rien de drôle à tout ça. Elle devait sortir et vite, avant que ses nerfs ne lâchent.
Pourtant la journée avait plutôt bien commencée. Elle avait prit le bus à Baker Street (sinon où ? Lola ne jurait que par le fameux détective, alors quand elle avait apprit qu’un bus partait de là, vous saviez où la trouver ensuite.) Le trajet s’était fait sans encombres, un peu long, un peu bruyant et un peu décevant puisque les vitres étaient recouvertes d’affiches bloquant la vue par la fenêtre.
Arrivée devant les studios, une sorte d’excitation s’était emparée d’elle, imitant très certainement celles des gens autour. Elle était rentrée, avait posée ses mains sur les empreintes des acteurs, noté avec une légère moue que les siennes étaient bien trop petites et enfin elle s’était lancée.
Les studios étaient plutôt bien aménagés, bien qu’elle ne put le confirmer, elle ne reconnaissait rien de ce qu’il y avait autour d’elle. Il lui était même arrivé de se mettre à rire devant certains décors, complètement insensible à la magie alentour.

Mais alors quand la lumière s’était subitement éteintes pour se rallumer aussitôt, les éclairant à la douce lueur des bougies, elle n’avait pas trouvé ça drôle du tout. Déjà, elle était seule, pourquoi n’était-elle pas venue avec une amie ? Au moins, elle aurait eu quelqu’un avec qui rire. Mais là… Elle avait surtout envie de pleurer. Elle s’était assise sur une rambarde, entrelaçant ses doigts dans ses cheveux, comme chaque fois qu’elle était stressée. Un gars non loin d’elle avait entamé la fameuse chanson d’anniversaire, un groupe d’italiens semblaient enthousiastes sans raison et Lola, elle songeait sérieusement à se jeter du haut de sa barre. Ce qui n’aurait clairement servi à rien, si ce n’est attirer l’attention sur une andouille prête à se casser le bras sans aucune raison.

Un imbécile avait alors déboulé en criant qu’il était impossible de sortir, que les portes ne s’ouvraient plus et que rien ne semblait pouvoir le faire. La panique s’empara des studios et chacun réagit à sa manière, les enfants de pleurer, les mamans de pleurer, les ados de pleurer et les hommes de se cacher, pour pleurer. Du moins, c’est ce que Lola aurait aimé, que chacun pleure en cœur avec elle.
Coincée, ce mot tournait en boucle dans sa tête. Elle n’aurait jamais dû mettre les pieds ici, tout d’abord parce qu’elle ne connaissait rien à cet univers de fous et parce que des gens l’attendaient dehors et qu’ils allaient s’inquiéter de ne pas la voir rentrer. A tous les coups, ils allaient crier au kidnapping et si elle sortait un jour, alors sa carrière serait foutue. Elle shoota, mécontente dans un pan de mur.

Pendant environ une heure rien ne sembla se produire de plus, les gens gémissaient, s’agitaient et tachaient de sortir de là. Plus aucun téléphone ne semblait vouloir fonctionner. Lola elle s’était presque résignée, loin de s’être fait à l’idée, mais le désespoir et la fatigue avaient pris possession de son corps. Elle arriva sur la reconstitution du chemin de Traverse. Les gens s’agitaient encore et encore alors que d’autres semblaient aussi résignés qu’elle. D’autres encore semblaient avoir repris leur visite et posaient devant les bâtiments. Lorsque une sorte d’explosion éclaira la foule. Lola curieuse comme mille, se faufila à travers elle, usant de son petit gabarit pour lui faire un pied de nez. L’attention s’était tournée vers une devanture à la porte ouverte, Ollivande..rs… Ce nom ne disait strictement rien à la jeune fille et elle commençait à y rentrer lorsque une fille qui semblait être un peu plus jeune qu’elle, mais à la chevelure extraordinairement blonde mit à terre un homme. Elle n’avait pas l’air farouche et Lola recula d’un pas. La jeune bagarreuse semblait défendre la rousse à côté d’elle.

Lola observait la scène, se demandant vraiment dans quel pétrin elle s’était mise, lorsqu’elle remarqua que quelque chose était tombé par terre. C’était un long bout de bois qu’elle fit tourner entre ses doigts pour le présenter pointé au sol, histoire de ne blesser personne. Elle le tendit à la jeune femme aux cheveux blonds qui venait de se présenter sous le nom de Justice. Lola eut à peine le temps de penser qu’elle portait bien son nom qu’une gerbe d’étincelles en jaillit et sembla « durcir » l’homme allongé au sol. Lola lâcha le bâton, surprise, voir effrayée par ce qui venait de se passer.

« Mais c’est quoi ce bordel ?!! »
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Nés-Moldus

Eudoxie D. Williams
Eudoxie D. Williams
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes   INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes EmptySam 18 Juil 2015 - 14:13

Tout se passa en un éclair, vraiment. Une seconde fila, je ramassais des baguettes magiques éparpillées sur le sol, la suivante, une jeune fille blonde m'aidait, la troisième, un type me cherchait des noises, la quatrième, il était à terre, et l'on m'agressait à nouveau. La blonde, Justice, dont le visage s'était gravé dans ma mémoire fit irruption dans mon espace privé. Elle m'attrapa les bras, pressions qui se voulaient rassurantes, et me tint un discours dont je n'entendais que des bribes, focalisée que j'étais sur ce contact physique, sur ce pont entre nous deux. Je n'avais jamais supporté que l'on me touche ainsi, aussi brutalement, aussi soudainement. J'essayai de rationnaliser le comportement de la jeune femme qui me faisait face, mais je n'y parvenais pas. Je me reculai, me tortillais, jusqu'à la faire lâcher prise.

"Ne me touchez pas, s'il vous plaît."

Ma voix s'était faite dure. C'était involonaire. Lorsque je fus à bonne distance, je sentis mes muscles se détendre... Je n'avais pas même perçu leur crispation tant ma réaction avait été un réflexe. J'avais beau essayer d'intellectualiser ce genre de chose, c'était, d'ordinaire, peine perdue... Et comme toujours, j'avais réagit de façon excessive.

"Hm... Désolée. Je m'appelle Eudoxie. Enchantée. Et merci. " Ajoutai-je après un temps qui avait sans doute du paraître une éternité à mon interlocutrice.

J'eus l'occasion de reprendre contenance lorsqu'une gerbe d'étincelles naquit dans mon champ de vision. Une jolie jeune femme que je n'avais pas vue approcher, dont la blondeur le disputait à celle de Justice, venait - involontairement, si j'en jugeais par ses propos - de figer mon assaillant... Décidément, les choses devenaient étranges. Je me redressai soudainement, comme un enfant prêt à réciter une leçon, mauvaise habitude que j'avais conservée à chaque fois que j'avais une théorie à exposer qui nécessitait une attention particulière de mes paires. Même si les paires en question étaient de parfaites inconnues.

"Je pense avoir compris... De toute évidence, c'est une équation à deux inconnues! "

Je surpris le regard aussi intrigué que dédaigneux d'un gars qui avait passé le nez par la porte, surpris par les étincelles. Je le toisais avec condescendance, fronçant un sourcil. Laisse les êtres supérieurs réfléchir, petit con! Je ne me démontai pas, puisque j'avais naturellement la réponse, comme toujours, et continuai mon exposé.

"Nous sommes dans les studios Harry Potter, et nous sommes visiblements bloqués dans les environs. L'électricité semble n'avoir plus cours, et, pour couronner le tout, ces éléments de décors, que d'aucuns appellent "baguette magique" semblent fonctionner, un exemple : wingardium leviosa "

Je tournai le poignet et l'abaissai. Le résultat ne fut pas aussi spectaculaire que ce que j'espérais, mais je parvins tout de même à se faire soulever quelques feuilles qui flottaient, désormais, à dix centimètres au dessus de la surface du bureau. Elles retombèrent mollement dès que je les quittai des yeux pour reprendre mon exposé. Je manquais indubitablement d'entraînement.

"Donc, si on suit logiquement les choses, il semblerait que la magie existe, et que nous sommes plus ou moins capables de l'utiliser au moyen de ces bouts de bois. C'est la meilleure théorie que j'ai. Conclusion, nous sommes armées, et nous sommes actuellement dans une armurerie. Et les deux inconnues sont : comment est-ce possible? Et comment sortons-nous de là? "

En revanche, il ne fallait pas me demander dans quel putain d'univers parallèle la chose était cohérente, parce que ça... je n'en savais fichtrement rien! Je marmonais tout de même en me prenant le menton entre deux doigts :

"Peut-être qu'en développant une théorie quantique, on pourrait élucider ce problème? Quel dommage que ce soit arrivé avant mon stage de perfectionnement dans l'étude des singularités de l'espace-temps! "
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes   INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes EmptyLun 20 Juil 2015 - 14:12

Je suis encore secouée, je m’en rends bien compte. Je voudrais tellement que ça ne se soit pas passé. Brièvement, je me souviens des mains de Jonah sur moi. La peur remonte le long de mon échine comme un fouet, sauf que je ne me laisse pas faire. Je ne me laisserai plus jamais faire. Je me contiens, j’aimerais terminer d’exploser la gueule de ce connard. Mes poings se ferment, ma mâchoire se cale, mais je ne fais rien, par respect pour les autres. L’enfermement dans cette boutique commence déjà à me bouffer, mes mains sont douloureuses. J’ai pas retenu mes coups et je ne le ferai jamais dans ce genre de cas. Je me soignerai… Peut-être. Sans doute pas. Je fais souvent exprès d’oublier mes blessures. Comme si me négliger m’apportait quelque chose.

« Je pense avoir compris... De toute évidence, c'est une équation à deux inconnues ! »

Je relève la tête et plante mon regard dans celui de la rousse. Eudoxie, qu’elle s’appelle. Un prénom bizarre quand même. M’enfin, je fais pas mieux, et moi j’ai même carrément un combo prénom bizarre et nom qui attire les moqueries. À ceci près que je referai la gueule du premier à s’en moquer. Un sourire joue vaguement sur mes lèvres, je l’efface bien vite. Un sourire est inutile, là, tout de suite.

« Nous sommes dans les studios Harry Potter, et nous sommes visiblement bloqués dans les environs. L'électricité semble n'avoir plus cours, et, pour couronner le tout, ces éléments de décors, que d'aucuns appellent "baguette magique" semblent fonctionner, un exemple : wingardium leviosa. »

Je me gratte la nuque d’un air ennuyé. Rien que je n’aie déjà compris. En même temps, j’étais un peu la première sur les lieux, tout ça. Autant dire que ça aussi ça m’emmerde. Si j’attire l’attention sur moi, au moins que ce soit celle d’une potentielle conquête. Je sens que je vais me faire bien chier si on reste en huis clos ad vitam aeternam. J’aurai bien vite fait le tour de tous ceux que je pourrai foutre dans mon lit. Et la deuxième nuit avec quelqu’un… Putain la deuxième nuit c’est dangereux. Les gens sont assez cons pour croire que la deuxième nuit ça signifie qu’ils sont importants. Et ils poussent le bouchon plus loin, enfin, ils essayent. Je n’ai accordé la deuxième nuit que trois fois et les trois fois se sont mal passées. Je referai pas cette erreur à la con. Quitte à me satisfaire de ma main jusqu’à ce que je crève.

« Donc, si on suit logiquement les choses, il semblerait que la magie existe, et que nous sommes plus ou moins capables de l'utiliser au moyen de ces bouts de bois. C'est la meilleure théorie que j'ai. Conclusion, nous sommes armées, et nous sommes actuellement dans une armurerie. Et les deux inconnues sont : comment est-ce possible ? Et comment sortons-nous de là ? Peut-être qu'en développant une théorie quantique, on pourrait élucider ce problème ? Quel dommage que ce soit arrivé avant mon stage de perfectionnement dans l'étude des singularités de l'espace-temps ! »

Je peux pas m’empêcher de soupirer. J’ai entendu la deuxième partie de sa diatribe et je me sens… Vaguement ennuyée. Ou peut-être que ce sont les haut-le-cœur qui tentent de me secouer depuis tout à l’heure. Trop de gens, trop de bruit, trop fatiguée, trop faim. Cette connasse dans le ferry a pas voulu que je mange. Soi-disant pour éviter le mal de mer. J’ai pas le mal de mer putain, par contre mes antécédents reviennent pour me bouffer parce qu’une employée a été trop conne pour percuter que j’étais parfaitement à l’aise sur le pont.

« Si c’est une armurerie princesse, on devrait peut-être dégager avant que les autres crétins percutent, tu crois pas ? Exploser la gueule d’un mec, je sais faire, je peux même les prendre à six contre un, mais tout le contenu du parc qui se rue dans ce tout petit espace… Ce serait nul de crever comme ça. »

Je passe une main dans mes cheveux pour les éloigner de mon visage et effleure discrètement le bras de la fille qui avait pétrifié l’autre con. Je hoche la tête avec un sourire, reconnaissant comme je le peux que son geste était courageux, intelligent – certes involontaire – et quand même bien classe. J’ai du mal avec les mots putain, faut pas trop en demander non plus.

« Moi en tout cas je sors d’ici. Le sang quand ça se fige ça commence à puer et ce connard va rester assommé un bon moment. »

Je désigne le sang qui coule des blessures de l’enfoiré et, en effet, la tache sur le sol commence à se figer. Je me tords nerveusement les doigts, supportant de plus en plus difficilement l’étroitesse du lieu, puis décide de sortir. Je vais pas bien loin. Les nausées s’intensifient et je m’accroupis près de la porte, me mettant tout simplement à vomir. De la bile, c’est tout. Mon estomac est plus vide que le cerveau de Nabilla. Je grogne sous la douleur et pose un genou à terre pour être plus stable. Les haut-le-cœur continuent, je ne tente pas de les réprimer cette fois mais ça m’arrache la gorge, l’acide qui remonte et qui veut à tout prix sortir. Connerie. Il était très bien là, à l’intérieur de moi. Quand c’est fini, je me redresse, juste quelques pas pour m’éloigner un peu, puis je m’écroule contre un mur. Dans un sursaut de rage, mon poing frappe le mur, si fort que mes phalanges se mettent à saigner. J’ai le souffle haché et je suis aussi pâle qu’il est possible de l’être, à deux doigts de m’évanouir.

J’ai mal, putain.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes   INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes EmptyLun 20 Juil 2015 - 20:23


Voila plusieurs semaines que je travaille ici au sein des studios de la saga Harry Potter. Que voulez-vous j’ai eu de la chance avec la énième agence d’intérim de Londres. Mon CV donne les expériences que j’ai pu avoir mais pas les raisons de mes départs à mon grand bonheur. Travailler ici était plutôt satisfaisant, bien loin de moi l’idée que travailler autour du thème du binoclare aux pouvoirs magiques m’enchante – bien au contraire – mais c’était toujours mieux que d’être au chômage à passer mes journée dans le quartier et dealer avec mes potes. Comme tous les jours je prends le bus direction les studios, comme tous les jours j’embauche aux caisses où je vois défiler des centaines de cas sociaux avec un chapeau pointu et une cicatrice faussement réaliste sur le front, comme tous les jours je prends ma pause à trois heures de l’après-midi, et comme tous les jours je passe cette pause dans mon endroit secret. Aucune dégaine avec mon polo col retourné avec le slogan STAFF. Je me dirige dans les ruelles sombres derrières l’allée centrale que les visiteurs adorent. J’arrive près du bâtiment qui m’intéresse. J’ouvre la porte derrière et entre à l’intérieur quand les lumières s’éteignent brusquement. Ma main sur la poignée je me retourne pour essayer de voir l’intérieur du bâtiment qui semblait être un magasin. Des cris, puis de l’agitation. Qu’est ce qui se passe ? J’arque un sourcil lorsque je remarque que les faibles lueurs de lumières proviennent de bougie qui ne sont jamais allumé et qui pour moi semblait être là que pour la décoration. Je relâche la poignée, les visiteurs que je regarde au loin semblent amusés par cette ambiance un peu glauque.

Pas d’annonce dans les micros, je remarque mon IPhone dans ma poche et je remarque l’heure qui m’indique qu’il ne me reste plus que  minutes de pause. Putain qu’est-ce que t’es con, tu perds du temps pour ces visiteurs tous chelou les uns des autres. Bizarrement je ne capte pas .. Pourtant ici je capte. Je grimpe l’escalier de service qui mène à la toiture. Cet endroit est interdit au public et c’est pour ça que c’est mon endroit préféré du studio. Je m’arrête à un plancher qui donne à l’étage du magasin. Cette place est vide car non visitable. Il fallait bien un étage pour faire un toit tuilé qui donne tout son charme à cette rue selon le staff technique. Je m’assoie en tailleur sortant mon paquet de roulé, je roule ma clope y ajoutant quelque miette de mon caillou préféré qui reste dans le fond de la poche de mon jean. J’allume le briquet et la première taffe est la meilleure. Je l’inspire profondément, une pensée me vient en tête. Faut que je remercie John pour ce putain bout de chit. Je me lève tirant les taffes à une vitesse d’un mec en pause qui n’a plus que quinze minutes de pause. Je m’approche de la grande vitre qui plombe le bâtiment, je tire les rideaux pour voir un peu mieux la rue bondés de gens. Mon corps se détend et je me sens bien. Reposé et amusé de voir toutes ses têtes paniquées. Puis j’entends un cri dans la foule, pas moyen de sortir selon lui. Les murmures reprennent de plus belles alors que les gens se bousculent pour trouver une issue. Les sourcils froncés je ne comprends pas, il se passe quelque chose de bizarre là. Je prends une taffe et j’entends une violente secousse sous mes pieds et quelques cris. Je lâche mon mégot que je m’empresse d’écraser avant de m’approcher de l’échelle. Je tends l’oreille pour savoir ce qu’il se passe. Je n’entends pas grand-chose. Est-ce un technicien qui vient faire des réglages, merde si je me fais choper. Ou alors des visiteurs qui ont cassés quelque chose. Je décide de descendre de l’échelle.

Arrivé dans le petit couloir qui sépare l’endroit secret de la boutique et le lieu visitable je vois une femme à terre, une autre qui prends un de ces bouts de boit avec lesquels les gens repartent souvent de leur visite et une lumière en sort. J’écarquille les yeux ne revenant pas de ce que je viens de voir. Je me parle à moi-même « Waw elle était puissante cette dernière taffe » ne revenant pas à quel point mon imagination venait de me faire subir. Tout se passe très vite et une fille blonde donne un kick à un mec en plein dans le thorax. Je me mets à rire comme un con, encore un effet de secondaire de ce spliff. Puis le magasin se vide car les gens sont paniqués. Je m’approche doucement pour essayer de mieux comprendre ce qui se passe. Alors que je m’approche je vois la blonde digne héritière de Sankoku sortir et gerber par terre. Un sourire amusé se dessine sur ma bouche. Je sors de la boutique mais pas le temps de la féliciter sur sa manière de se battre qui me donnait envie de mieux la connaitre, que des dizaines de personnes m’interpellent. Pourquoi ? A cause de ce putain de polo « STAFF ». Ils veulent savoir pourquoi tout est fermé, pourquoi on a plus de réseaux, et surtout pourquoi les éléments magiques fonctionnent. Putain de bad trip ou quoi ?!

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Lola I-B Grant
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes   INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes EmptyLun 20 Juil 2015 - 23:51


Lola tremblait comme une feuille. La tête lui tournait et elle se sentait sur le point de défaillir. Jouer la comédie, faire comme si, ça elle avait l’habitude, mais lorsque les choses arrivaient pour de vrai, alors là, elle ne répondait d’elle-même. Le plus étrange à ses yeux était la réaction des deux autres filles. Comment la moindre particule de ce qui était en train de se produire pouvait leur sembler aussi normal ? Comment la rousse pouvait-elle d’un ton aussi neutre exposer d’une manière aussi détaillée que la magie existait ? Un frisson remonta l’échine de Lola lorsque la blonde en face d’elle la frôla, elle ne voulait surtout pas être touchée, pas maintenant, aussi se dégagea-t-elle d’un geste brusque. Elle allait vomir, s’évanouir ou que sais-je, mais son corps était devenue une entité séparée de son esprit. Elle suivit les deux filles à l’extérieur, observant d’un œil troublé, celle aux cheveux blonds s’appuyer contre le mur et essayer de vomir.

Ses jambes se mirent à trembler et la voilà par terre, posée sur ses fesses. Incapable de comprendre ce qui venait de se passer, elle observait en tremblant le nouveau venu qui regardait la scène d’un air curieux. Il y avait bien trop de gens aux alentours et Lola se remit à trembler comme une feuille, les larmes aux bords des yeux.
L’ampleur de la situation vint la fouetter en pleine face. Si la rouquine disait vrai, ils étaient coincés dans cet endroit où elle n’aurait jamais dû venir, avec des gens qu’elle ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam et pour couronner le tout, la magie, chose qui lui était totalement inconnue semblait utilisable. Elle était coincée dans un univers qui n’était pas le sien. Et de plus, elle venait de faire quelque chose d’horrible à l’homme étalé par terre. Il ne bougeait plus elle le savait bien, elle l’avait vu et la fille appuyée au mur avait même dit que son sang se figeait. L’avait-elle tué ? Un lourd sanglot s’échappa de sa gorge. Elle n’avait vraiment, mais vraiment pas prévu ça. En venant ici, elle voulait surtout passer un bon moment et pas venir s’enfermer en asile. Elle remarqua alors que les gens autour posaient des questions au jeune homme arrivé peu de temps avant. Poussant de toutes ses forces sur ses jambes, Lola se releva d’un bond et se jeta presque sur lui. Il était assez mignon, se dit-elle et elle se gifla mentalement de penser ça. « Je crois que j’ai tué l’homme à l’intérieur, j’ai pas fais exprès, je comprends rien de ce qui se passe. Elle dit que la magie existe et tout… Moi j’y connais rien, je sais même plus pourquoi je suis venue ici... » La fin de sa phrase résonne comme du désespoir et il faut l’avoue Lola est au bord du gouffre. Il faut dire qu’elle a rarement connu de situations aussi dramatiques que celle-ci et persuadée comme elle est d’avoir mit fin à la vie de l’autre pervers, elle ne voyait pas d’autres issues que de se jeter vraiment du trottoir.

L’autre chose assez incompréhensible était qu’elle avait lu une lueur de félicitations dans le regard de celle qui l’avait effleurée. Était-elle tombée avec des psychopathes qui aimaient tuer les gens ? Peut-être qu’elle n’avait pas saisi l’ampleur de l’engouement pour le sorcier à lunettes et qu’en réalité l’histoire était une hymne au meurtre et à ce genre de choses. Lola fit un tour sur elle-même en se tenant la tête. « Ohlala… C’est pas possible… Dans quoi je suis tombée ? » Elle s’avança vers la rousse en prenant soin de ne pas la toucher. « Eudoxie c’est ça ? Écoutes, je comprends rien à ce qui se passe. Je peux pas contrôler la magie, je sais même pas ce qu’est une baguette ! »

Décidément, cette journée ne semblait pas lui faire de cadeaux et pourtant plus le temps passait, plus cette idée complètement folle s’ancrait dans son esprit. Ils étaient coincés ici et la magie semblait fonctionner. Soit-elle s’était endormie en s’asseyant quelque part, soit c’était une grosse caméra cachée et on se foutait bien d’elle, soit elle devenait complètement folle...
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes   INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes EmptyMar 21 Juil 2015 - 13:15

« Je te préviens, on n’y reste pas cinq heures … Je veux bien te faire plaisir, mais je dois me préparer pour la fête de ce soir. D’ailleurs, tu viens ? »

Je n’avais pas vraiment envie de me retrouver dans ce musée dédié à la grande passion de ma sœur : Harry Potter. Bon, pour lui faire plaisir, j’avais accepté de regarder les films tirés des livres, mais lorsqu’elle avait voulu m’ouvrir un des bouquins, mon allergie chronique au livre avait failli faire valser son précieux bout de papier dans la cuvette des toilettes. Faut pas abuser non plus !

Marchant doucement aux côtés de ma sœur, j’apprends tout de même à apprécier la beauté des lieux. J’aime assez le cinéma et je ne peux donc qu’aimer ces multiples décors qui nous donnent une réelle impression d’être plongé dans ce film fantastique tant aimé par ma jumelle. Je ne peux m’empêcher de sourire en la voyant s’extasier devant chaque baguette, chaque balai et chaque accessoire utilisé dans la fameuse saga. Voir ma jumelle heureuse me suffit la plupart du temps. Il faut dire que je vis beaucoup par elle et pour elle. Je suis surtout consciente de ne pas toujours être des plus faciles à vivre.

Mon regard se promène dans les studios lorsque les lumières commencent à s’assombrir. Je croise les bras, partiellement agacée, lançant un :

« Bon sang, avec le prix qu’on paye, ils ne peuvent pas être à jour dans leurs factures d’électricité ? Reste là, Loë … Y’a des gens … étranges … »

Au bout d’une bonne demi-heure à attendre, je commence à perdre patience et je ne suis pas la seule. Je sors mon portable et devant le manque de réseau, je le balance de rage par terre.

« Si personne ne vient nous aider, on peut sortir par nous-même, non ? »

Je reviens sur mes pas et je cherche la porte de sortie : close … Sérieux ? On est enfermé ici ? Mon côté claustrophobe commence à prendre le pas sur ma sérénité … Enfin sereine, à mon niveau hein ! Je pourrais déjà être en train de balancer des pans de décor comme le font certains. Je suis à court d’idées. Je ne suis pas la plus réfléchie des deux et je me retourne donc vers ma sœur :
« Qu’est-ce qu’on fait ? Tu as une idée ? »
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes   INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes EmptyMer 22 Juil 2015 - 19:52

J’étais restée en arrière de mon groupe de visite tout le long du trajet, traînant pratiquement des pieds. Bien entendu, j’aurais pu faire semblant d’y aller mais j’imaginais que ma mère allait me bombarder de questions dès mon retour. Et je me voyais mal tout inventer comme on le faisait lorsque, adolescents, l’on inventant la fausse intrigue d’un film que l’on n’était jamais allés voir, préférant s'adonner à d’autres découvertes moins avouables.

Je devais admettre que la reproduction des lieux était techniquement intéressante mais toutes ces histoires de magie étaient d’un illogisme si évident que je ne comprenais décidément pas pourquoi y consacrer autant de moyens et d’argent. A moins que le seul but de ce genre de saga ne soit que le désir de vendre justement. Appâter de jeunes esprits rêveurs avec des sornettes. Tout le monde savait que le jeune héros, Harry, était savamment étudié pour ressembler un peu à tout le monde, le genre anti-héros et ce afin qu’un max de gosses et d’ados s’y identifie. Une réussite totale.

Nous étions arrivé dans la partie sensée représenter Poudlard, enfin pas à sa taille réelle tout de même. Même si le côté architecture normande avait de la classe, ce n’en était pas moins qu’une salle se voulant magique via tout un tas d’artifices, pas vraiment de quoi… Hé mais qui à éteint la lumière ?

Premier réflexe de survie, ne pas rester à proximité d’autrui, allez savoir ce qui peut passer par la tête de quelqu’un en panique dans le noir.  C’est en reculant avec précaution que je me retrouvais contre l’un des murs en pierres. Fausses ou vraies pierres d’époque ? Au toucher, elles faisaient en tout cas plus vraies que nature.

Enfin la lumière se ralluma, ou plutôt les bougies, ce qui donnait à la pièce un coté sombre, mystérieux, magique. Ah ! Le mot clé à tout ceci. Sympa la petite mise en scène, ils se donnaient du mal, vraiment. Au moins j’aurais de quoi raconter en rentrant, ma mère sera ravie. Mais bon, au bout d’un moment, les plus courtes ne devaient tout de même pas oublier qu’elles étaient les meilleures et cela commençaient fortement à paniquer la. Un gars lançait que tout était fermé, que nous étions bloqués ici et voila que la porte se fait presque dégonder à force de voir tout ce petit monde vouloir s’en échapper. Non, finalement, la mise en scène était nulle. Et personne pour venir au moins s’excuser de ce flop total. Et un mauvais point qui sera dit dans mon article.

J’attendis que cela se calme un peu. Tant qu’il n’y avait pas le feu, il n’y avait pas de quoi s’affoler autant. Nous étions dans des studios, en plein coeur d’un pays dit civilisé et pas lâchés en pleine jungle non plus. Mais je me méfiais de tous ces exités. Je sortais mon portable, j’avais bien envie de twitter cette aventure mais pas de réseau. Je regardais les murs de pierres, sans doute les coupables à cela puis fini par sortir, direction l’extérieur.

Dehors, ce n’était pas mieux. Je fus même bousculée à deux reprises, les dardant d’un “Hé oh mais ça va pas non ?” absolument dans le vent. Je fini par longer les murs telle une évadée en fuite esquivant les projecteurs. Un retour rapide à l’entrée, non décidément si l’on ne voulait pas risquer sa vie en mourant étouffé par la foule ou même être piétiné, mieux vaut valait patienter ou trouver une autre issue car celle-là était réellement fermée. Nouvelle tentative avec mon portable, cette fois pour appeller la police. Si aucun employé ne se décidait à se bouger le c** pour ouvrir les portes, cela allait mal finir. Toujours pas de réseau.

Je remis la lanière de mon sac à dos correctement et partis donc en quête que quelque chose ou de quelqu’un pouvant me renseigner ou bien même trouver un moyen de communiquer avec l’extérieur. Le magasin tout proche sembla alors être le théâtre de nouvelles agitations. Il y avait un gars en sang à terre que l’on regardait sans trop lui porter secours. J’approchais et vérifiais s’il était toujours en vie, tentant de le faire parler. Il avait l'air de s'être mangé une sacrée droite.


- Hé, il y a un docteur ici ou quelqu’un qui peut téléphoner ?

Mais dans la panique, peut être aurais-je mieux fait de jouer de l'accordéon, cela aurait eu plus d’impact. Un gars du staff se trouvait la, déjà bombardé de questions. Inutile de lui foncer dessus, j’écoutais surtout ce qu’il avait à répondre.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes   INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes EmptyMer 22 Juil 2015 - 23:49

Quelques secondes et une femme me tombe dessus, une jolie blonde. Quand je dis me tombé dessus c’est littéralement ça ! Elle me parle de magie et d’un homme mort, je la regarde d’un air surpris. Qu’est ce qu’elle me sort là ?! Je ne sais pas quoi dire, je reste sans voix par tant de connerie en une phrase. La bouche ouverte aucun mot ne sort de celle-ci. Mes mains ouvertes en signe d’incompréhension. « La .. La magie ? Un meurtre ? » A ses mots la foule devient incontrôlable et tout le monde prit de panique m’assiège de question.

Toutes ces personnes me posant tant de question à la seconde, je crois que c’est à ce moment précis que je regrette le plus d’avoir signé pour ce job de merde. Je lève les yeux au ciel essayant de trouver la force de ne pas m’énerver contre les gens qui le sont contre moi. Je pince mes lèvres avant de leur répondre avec la franchise qui me caractérise « Qu’est c’que j’en sais moi ! Je vends juste des putains de billet pour des tarés comme vous ! » Ouais peut être un peu trop direct mais en même temps les gens fans à ce point et les voir avec leurs chapeau sur la tête me donner envie de les entarter. Je soupire avant de donner un coup de pied dans une cage d’animaux qui se trouvait dans la rue en face du magasin. Enervé je l’étais ! « Putain sa mère ! Mais qu’est c’que je fous là sérieux ?!! » ne pas pouvoir me barrer m’énervait un tant soit peu. Même beaucoup ! Mais je n’étais pas le seul à m’énerver je voyais la kickeuse professionnel qui tapait contre un mur à avoir les phalanges en sang.
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Nés-Moldus

Eudoxie D. Williams
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes   INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes EmptyJeu 23 Juil 2015 - 15:26

Le menton entre les mains, je regardai l'agitation qui règnait. J'étais clairement dépassée par les événements. Justice avait mis les voiles, j'avais été tentée de la suivre, mais une autre jeune fille m'avait prise à parti, arguant qu'elle ne comprenait rien. Partagée un bref instant entre un début d'inquiétude et l'excitation d'un mystère, c'était ce dernier qui l'avait emporté, et j'avais fait fermer sa grande gueule à la jeune fille sensible de dix-neuf ans qui partageait ce coprs avec un être de raison. Une fois encore, elle n'avait pas pu sortir de sa coquille, et n'avait plus qu'à s'asujettir à la froide raison.

La jeune fille qui s'était approchée de moi - en ayant soin de ne pas me toucher, je l'en remerciai mentalement - semblait plutôt flippée, et ne paraissait rien comprendre à ce qui se jouait là. Je n'avais pas plus de réponse qu'elle, du moins ne le pensais-je pas, mais je pouvais bien faire semblant... histoire que mes suppositions deviennent certitudes le temps d'un discours. Visiblement, la demoiselle était parvenue à paralyser ou tuer ce gars d'un simple geste réflexe. Si ma mémoire était bonne, ça devait vouloir dire qu'elle était douée pour la magie... Peut-être qu'il y avait là un truc à tenter? Voyons, voyons... un mot, un seul mot qui pût m'aiguiller sur la marche à suivre? Bon, tant pis, je n'avais pas d'idée en tête. Comment disait-on en latin "réveil"? La formule ne devait être qu'un catalyseur, et cette fille n'en avait probablement pas besoin, mais ça la rassurerait.

"Du calme, respire un grand coup. Si ça se trouve il n'est pas mort. Je récapitule, tu as brandi la baguette, sans doute en voulant aider, et le coup est parti, ça veut probablement dire que tu as de grandes capacités magiques. Si on se fie à la logique des choses dans ces bouquins, pour faire de la magie, il faut une baguette, une formule, et une prédisposition. T'avais pas la formule, ce qui laisse à croire que tu peux faire de grandes choses magiques. Commence par te calmer, on va arranger ça! "

Là, pour appuyer mon discours, je tapotais maladroitement son épaule, pas vraiment sûre de mon coup. En attendant, c'était la panique. Les gens affluaient, se bousculaient, certains appelaient déjà un médecin. Il fallait à tous prix juguler la foule ou bien les mouvements de foule créeraient des émeutes et des désastres, c'était sur! Ces gens étaient tous bien trop incapables de réfléchir sur le long terme pour se montrer avisés. Là où eux pensaient à "comment vais-je sortir?", moi, je me demandais bien "comment trouver un abri? De la nourriture? Comment assurer ma survie?" Chacun ses priorités, visiblement. Mais pour l'heure, c'était le moment d'en imposer un grand coup. Fermant une seconde les yeux pour me concentrer, je visualisai la page d'un dictionnaire de latin. C'était bon, je l'avais.

"Bon, écoute-moi bien. Tu vas pointer ce bout de bois que tu as dans la main sur ce gars, ET tu vas prononcer le mot "Evanesco", ça veut dire "dissiper" en latin. Quelque soit l'effet de ce que tu lui as lancé involontairement, ça devrait se dissiper. Concentre toi bien sur lui, d'accord? Tu dois vouloir dissiper ton sortilège! Vas-y, essaye! "

Un polo rouge attira mon attention "staff" que ça disait. Le gars qui l'avait revêtu semblait avoir une ressource inépuisable pour les jurons. Je levai un sourcil en le toisant. Je jugeai immédiatement - et probablement un peu hâtivement, c'était normal de paniquer après tout - que ce gars était un boulet inapte à gérer la situation. Mais bon, peut-être me surprendrait-il, et reviendrait-il à un peu plus de sang froid. Ma mère m'avait toujours dit de ne pas blâmer les gens parce que j'étais plus intelligente qu'eux ; que ce n'étaient pas eux qui étaient en retard ou stupides, mais moi qui avait souvent une longueur d'avance. Je radoucis donc mon regard, en tâchant de ne pas paraître trop condescendante, même si, clairement, je n'avais aucune considération pour quelqu'un qui perdait son sang froid pour si peu... "si peu".

"Se montrer grossier ne résoudra rien. Vous ne pourriez pas profiter du semblant d'autorité que vous confère votre appartenance au staff des locaux pour essayer de calmer les gens, plutôt que de passer en revue l'étendue des insultes que vous avez dans votre répertoire? Ici, vous incarnez l'autorité, alors restez digne, bon sang! "

Je reportai mon attention sur ce qu'il se passait, et vis au dehors que Justice semblait mal en point. Il me fallait m'assurer avant tout que ma voisine parviendrait à lancer son sort... Je priai en silence pour que cela marchât, et qu'elle n'avait, effectivement pas tué ce type, comme je le supposais.

"Et s'il y a un médecin dans le coin, on dirait qu'une jeune fille blonde, là, devant le magasin, ne se sent pas bien."

L'enfant sensible qui dormait en moi m'avait poussée à ajouter cela. C'était tout ce que je pouvais faire pour elle pour le moment.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes   INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes EmptySam 25 Juil 2015 - 12:04

Lola ne s’était jamais trouvée dans un état de panique aussi intense, pas en le vivant vraiment. Ce qui ne l’empêcha pas pour autant de noter dans un coin de sa tête que si elle avait un jour à jouer la panique, elle n’aurait qu’à se servir pour y arriver. Ceci étant fait, elle ne pouvait contrôler le tremblement de ses mains et elle sentait l’arrivée imminente des larmes. D’autant plus que le jeune homme appartenant au staff ne semblait guère connecté à la réalité, si réalité y avait-il encore, et l’envoya pleurnicher plus loin. Une fois de plus, la blonde nota rapidement que ce n’était pas la chose la plus professionnelle à faire, ce qui ne lui fit en réalité, ni chaud ni froid, ce fut par contre sa deuxième note qui lui donna un grand frisson. Si un employé des studios n’était pas au courant c’est que ce qui se produisait n’était pas un événement surprise ou une attraction. Le phénomène ne leur appartenait pas et là, ça devenait carrément flippant. Aussi se tourna-t-elle vers celle qui semblait la plus censée du groupe, quoi que Lola trouvait qu’elle parlait un peu trop. Dans tous les cas, elle ne savait pas vers qui se tourner si ce n’est elle. Elle l’écouta, en tâchant de rester concentrée sur sa voix et pas sur celle dans sa tête qui hurlait à la panique. Elle souffla un grand coup, remarquant au passage qu’elle retenait sa respiration depuis quelque temps déjà. Puis elle secoua la tête en signe de négation. Elle n’avait guère voulu aider, pas dans ce sens du moins, puisqu’en tendant la baguette son seul but était de la rendre à sa propriétaire. Mais allez expliquer ça vous… Elle resta donc silencieuse. Cependant, elle avait bien du mal à croire au fait qu’elle pouvait faire de « grandes choses » ça ne devait être que du pur hasard. La magie venait de se réveiller et quiconque pouvait sûrement s’en servir, elle ne voyait pas pourquoi, elle et surtout elle, pouvait s’en servir de manière optimale.

Le jolie rousse tapota son épaule et Lola secoua vivement la tête, pas qu’un contact physique ne la rebute, elle s’en fichait pas mal, mais surtout parce qu’elle ne voulait pas croire un traître mot de ce qu’elle venait de lui dire. Pourtant elle remarqua qu’elle semblait compter sur elle. Autour, la panique s’installait, les gens couraient dans tous les sens, criaient. La panique la plus complète s’emparait des studios et la seule personne capable de s’occuper de tout ça ne semblait pas s’en soucier le moins du monde. Eudoxie se remit à lui parler et cette fois-ci elle lui donna des indications. Ayant compris que ce qu’elle allait devoir faire était important, Lola tâcha de se calmer. Ce n’était pas le moment de se mettre à pleurer en se roulant par terre. Et puis Lola priait, pour la première fois de sa vie, pour ne pas avoir tué l’homme à terre. Enfermée ici, elle ne voulait pas avoir sur la conscience la mort d’un homme, surtout pas sans avoir fait exprès. Alors la solution de la rousse était celle qui lui plaisait le plus.

Récupérant la baguette au sol, celle qu’elle avait lâché quelques minutes plus tôt, Lola se dirigea vers l’homme en question. Le sang coagulait autour de lui et effectivement l’odeur n’était pas des plus agréables. Elle fronça du nez et tenta de se concentrer sur ce qu’elle devait faire. Elle tendit la baguette, maladroite, elle ne savait guère comment tenir ce truc. Mais les paroles d’Eudoxie l’avait rassurée et c’est peu confiante qu’elle essaya un tour de poignet en récitant le mot qu’on lui avait dit. « Evanesco ».
Si vous étiez venu la voir et lui aviez dit qu’un jour elle sortirait un homme de sa paralysie en récitant des mots en latin, elle vous aurait rit au nez ou vous aurait demandé combien rapportait le rôle. Sauf qu’en cette étrange journée, une toute autre réalité prenait vie sous ses yeux. L’homme se mit tout à coup à bouger et à se tordre de douleur, certainement, avant de se relever comme un chien fou. Il la dévisagea quelques instant avant de partir très certainement effrayé. Lola l’était aussi. Le sort avant fonctionné, elle ne l’avait pas tué, seulement paralysé, sans même le vouloir ! Et cette fois-ci, au lieu de lâcher le bout de bois, elle le serra dans sa paume de main. Un sourire timide se dessina sur son visage et elle se détourna vers Eudoxie. « Je crois que ça a marché. » Alors comme ça elle contrôlait la magie ?

Le problème du meurtre réglé, Lola décida qu’elle s’occuperait du reste plus tard. Elle sortit du magasin et posa sa main sur l’épaule de la blonde face au mur. « Ca va aller ? » Lola avait à peu près reprit ses esprits, même si son univers se retrouvait totalement chamboulé.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes   INTRIGUE N°1 ◊ Les baguettes EmptyVen 11 Sep 2015 - 15:53


Intrigue n°1


Les baguettes

Un sacré bazar

Tout le monde a désormais trouvé sa baguette, une rumeur monte dans les studios comme quoi chacun ne réussit pas forcément à s'en servir.
Des groupes se forment, certains se font appeler les sorciers et classent les autres aux rangs de nés-moldus ou de cracmols.
En espérant que rien d'autre ne se prépare, chacun s'installe dans un coin, se résignant presque à rester enfermé.

Mais maintenant que la magie a prit place dans nos murs, il y a de grands risques pour que rien ne soit plus comme avant...
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