Les studios Harry Potter, un rêve éveillé pour une grande partie de la population. Cet endroit où les acteurs de la saga ont passé dix années de leur vie à nous faire voyager dans ce monde magique. En cet été 2015, vous en franchissez enfin le seuil, en famille, en couple, seul, en groupe même, des étoiles pleins les yeux, euphoriques, alors que d’autres semblent bien moins emballés quoique curieux sûrement traînés par de grands fans.

Il y a beaucoup de gens autour de vous, difficile de faire des photos où l’on ne voit que vous ou le décor, l’excitation est à son comble, vous observez les somptueux décors lorsque tout à coup les lumières s’éteignent. Un grand bruit parcourt l’assemblée, certains plaisantins chantent « Joyeux Anniversaire » puis la luminosité revient en crépitant. Seulement, elle est bien plus faible, différente. Ce ne sont en effet plus les néons au plafond qui vous font y voir, mais les bougies accrochées aux murs de pierre. D’ailleurs, vous remarquez que vos téléphones ne captent plus aucun réseau et qu’Internet a disparu. La panique peut s’emparer de vous ou pas, dans tous les cas, votre palpitant s’emballe, car oui, il se passe bel et bien quelque chose d’anormal.

En réalité, vous êtes coincés, complètement piégés à l’intérieur des studios. Rapidement vous comprenez que la magie a pris vie, que les objets magiques en exposition fonctionnent et que la maquette du château peut désormais vous abriter en son sein.

Faites vous partie des gens qui récupèrent aussitôt une baguette au magasin et qui connaissant les livres et les films sur le bout des doigts se réjouissent de pouvoir enfin vivre la vie de sorciers tant rêvée ? Ou peut-être n’êtes-vous pas un inconditionnel de la saga, vous avez vu les films, mais qui est donc ce Avada Kedavra ? Alors vous tentez de suivre le mouvement, de vous fondre dans la masse… A moins que vous ne fassiez partie des gens pour qui Harry Potter devrait rester en films et qui n’apprécient pas du tout être coincés à deux heures de Londres. Après tout vous avez une vie en dehors et il est hors de question de rester avec une bande de taré comme ça.

Et s’il était impossible de sortir ? Il ne vous reste qu’à acheter un billet pour savoir...